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Formation > Blog > Kubernetes > Nouvel examen CKA : fin du YAML par cœur, place au troubleshooting

Le Certified Kubernetes Administrator (CKA) est un examen pratique en ligne qui évalue la capacité d’un candidat à administrer un cluster Kubernetes. Historiquement, cet examen mettait en valeur la capacité à écrire et à exécuter rapidement des commandes et à mémoriser des configurations YAML. Cependant, cette année, l’examen a connu des changements majeurs. Dans cet article, voyons ensemble les nouvelles modalités d’examen.

Vous souhaitez devenir incollable sur l’outil et être sûr de réussir l’examens ? Notre formation CKA vous permettront une maitrise totale des cluster Kubernetes en adéquation avec les derniers changements ajoutés à l’examen.

L’équipe Ambient IT

Le 18 février dernier, l’examen CKA a connu une grande révision vers un format mettant désormais l’accent sur une approche beaucoup plus orientée vers des scénarios réalistes et du dépannage concret plutôt que la simple restitution de connaissances théoriques.

Plusieurs raisons ont motivé ce changement :

  • Kubernetes a énormément changé en 2025. De nouvelles fonctionnalités et des outils devenus incontournables en production et ont radicalement changé l’approche de gérer des clusters.
  • La CNCF a souhaité rendre l’examen plus représentatif des situations réelles rencontrées par un administrateur Kubernetes.

L’ancien format de CKA a souvent été critiqué pour son côté bachotage, ce qui s’éloignait du quotidien réel d’un administrateur Kubernetes qui utilise généralement des outils comme Helm ou des manifestes existants.

Les nouveaux sujets au programme

La mise à jour inclut de nombreux nouveaux ajouts d’outils pour coller aux pratiques modernes des déploiements Kubernetes. Voici les principaux nouveaux sujets à connaître :

HELM

Helm fait désormais partie des compétences obligatoires pour valider l’examen CKA. Un administrateur certifié doit savoir utiliser l’outil pour installer des composants dans le cluster. Concrètement, le candidat doit savoir « utiliser Helm (ainsi que Kustomize) pour installer des composants du cluster ».

Kustomize

Dans le même esprit, Kustomize est maintenant au programme. Vous aurez besoin de savoir appliquer des overlays ou des personnalisations YAML avec Kustomize pour modifier une configuration existante. Cet ajout est en réponse à l’adoption large de Kustomize dans la gestion des manifestes Kubernetes ces derniers temps.

CDR et Operator

Kubernetes étant de plus en plus étendu par des ressources personnalisées et des opérateurs, l’examen couvre désormais ce sujet. Autrement dit, vous devez impérativement maîtriser le principe des CRD (ressources API additionnelles apportées par des extensions) et savoir utiliser un Operator (par exemple pour installer un composant tel qu’Etcd Operator, Cert-Manager, etc.).

Ingress V2

Ingress V2 est également désormais au programme. L’Ingress classique n’est plus le seul sur lequel vous serez testé. Le programme 2025 inclut la Gateway API, le nouveau standard pour la gestion du trafic entrant dans Kubernetes.

Avec le gain en maturité du gateway API cette année, il offre un modèle plus flexible que Ingress ressources traditionnelles. Pour l’examen, apprenez des compétences comme configurer un routage via Gateway API, ou de comprendre la différence entre un Gateway, une GatewayClass, des HTTPRoutes, etc.

Autoscaling avancé

Les thèmes de l’autoscaling et du workloads sont grandement renforcés.

Si le scaling horizontal (HPA) faisait déjà partie des sujets historiques, le nouvel examen aborde maintenant le Vertical Pod Autoscaler (VPA). Certaines compétences, comme configurer l’autoscaling des workloads  sont mentionnées explicitement dans le nouveau programme.

Ce changement implique donc de comprendre comment dimensionner dynamiquement les ressources des Pods, aussi bien horizontalement (répliques) que verticalement (ressources CPU/mémoire ajustées automatiquement).

Réseaux et services

Les fondamentaux du réseau restent présents, mais, comme mentionné, plus l’examen élargit la portée sur la gestion du trafic. De plus, les network plugins (CNI) et leur configuration pourraient être abordée (puisque comprendre les interfaces d’extension CNI/CSI/CRI fait partie des objectifs).

Examen : le nouveau format

Au-delà des thèmes techniques, le format même des questions CKA a évolué pour mettre les candidats en situation proche du réel. Voici les principaux changements constatés dans le déroulement et la nature des questions :

  • Des scénarios concrets : chaque question de l’examen est désormais présentée comme un petit scénario, décrivant une situation ou un problème à résoudre dans le cluster. Par exemple, une question pourra vous dépeindre un cluster avec une contrainte particulière (certaines ressources déjà en place, ou une exigence métier) et vous devrez appliquer la solution appropriée. Un exemple tiré d’un article de préparation : on vous donne un nœud disposant de 4 Gi de mémoire et 2 CPU, et l’on vous demande de déployer 3 Pods (ayant chacun 2 conteneurs) en n’utilisant qu’environ deux tiers de la capacité du nœud.
  • Isolation des environnements une nouveauté de taille rapportée par les candidats est que chaque question démarre sur un environnement séparé. Concrètement, au lieu d’avoir un seul cluster persistent pour tout l’examen, on vous connecte (via SSH) à un nouveau nœud ou cluster pour chaque item. Cela signifie que les alias ou variables que vous pourriez configurer dans votre shell ne persistent plus tout au long de l’épreuve – il faut éventuellement les refaire à chaque question. L’avantage, c’est que chaque tâche repart d’un état propre (pas d’interférences entre questions), rendant le scénario plus réaliste.
  • Respect des méthodes les consignes sont plus précises quant à la manière de réaliser la tâche, et il faut suivre les instructions à la lettre. L’examen indique explicitement que si vous ne réalisez pas la tâche de la façon demandée, cela peut vous coûter des points.
  • Dépannage et analyse un très grand nombre de questions du CKA nouvelle version impliquent du troubleshooting, c’est-à-dire qu’il faut d’abord observer l’état du cluster ou des objets avant de décider de l’action. Finie la routine où l’on créait directement un manifest ; à la place, on vous fournit souvent un état initial qu’il faut diagnostiquer.

Rassurez-vous, il a quelque chose qui par contre ne change pas, c’est que CKA reste un examen Open-book. Vous pouvez toujours consulter les pages du site kubernetes.io/docs pour vous aider !

Conseils de révision

Si vous envisagez de passer le CKA (ou de le repasser après un échec) dans sa version post-février 2025, voici quelques recommandations pour adapter votre préparation aux changements :

  • Étudiez en détail le nouveau syllabus : Commencez par prendre connaissance de la liste officielle des domaines et compétences à jour.
  • Renforcez vos compétences en troubleshooting : Consacrez une partie importante de votre entraînement à résoudre des problèmes. Montez des petits clusters (avec Kind, Minikube, K3s…) et introduisez-y des pannes ou des situations déséquilibrées.
  • Entraînez-vous aux nouveaux outils (Helm, Kustomize, Gateway) : Ne vous contentez pas de lire la documentation sur ces sujets : pratiquez-les réellement. Par exemple : installez une application (Ingress Nginx, Metrics Server, etc.) dans un cluster en utilisant un Helm chart (pour Helm). Puis essayez de modifier le manifest d’une app déployée en utilisant un patch ou un Kustomize overlay.
  • Optimisez votre gestion du temps et de l’environnement : Avec les scénarios plus longs à analyser, la gestion du temps est un défi. Lors de vos mocks ou exercices, chronométrez-vous sur chaque tâche. Habituez-vous à aller à l’essentiel dans vos actions.

Conclusion

En 2025, l’examen a connu une véritable cure de jouvence. il s’est mis à l’heure des dernières avancées de Kubernetes et a gagné en réalisme ce qu’il a perdu en facilité. Pour des candidats qui connaissaient l’ancienne version, la différence de style est notable et peut être déroutante.

Cependant, ces changements vont dans le sens d’une meilleure validation des compétences pratiques et opérationnelles d’un administrateur Kubernetes.

En vous focalisant sur les nouveaux sujets techniques (Helm, Kustomize, Gateway API, etc.) et en vous entraînant sur des scénarios concrets de troubleshooting, vous serez en mesure de relever ce défi renouvelé.

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