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Formation > Blog > Cybersécurité > Que fait un ethical hacker ? Ses missions en détail

Vous êtes intéressé par l’hacking éthique ? Vous aimeriez connaître les différentes missions d’un ethical hacker ainsi que ses responsabilités auprès de son employeur.

Grâce à cet article, vous connaîtrez le détail des tâches et des compétences qu’un hackeur éthique doit maîtriser au quotidien.

ethical hacker missions

Son rôle et ses responsabilités

L’hacker éthique a la responsabilité de protéger un système informatique en se comportant comme un hacker lamba (en utilisant les mêmes techniques et les mêmes outils qu’un cybercriminel).

À la différence qu’il n’endommage pas les systèmes attaqués et ne vole aucune information compromettante. Ses attaques ne servent qu’à protéger le parc informatique de l’organisation pour laquelle il travaille.

En effet, après avoir « hacké » le système informatique, il produira un rapport de pentesting (test de pénétration) où seront indiquées diverses recommandations visant à sécuriser l’infrastructure IT.

Un ethical hacker est également responsable du respect des bonnes pratiques de sécurité que ce soit par l’usage de technologies récentes pour limiter les failles d’authentification ou les fuites de données.

Le processus de l’ethical hacking

1) Définition du périmètre

L’ethical hacker doit s’entretenir avec le département informatique ou son supérieur hiérarchique pour établir la portée de ses attaques.

En effet, certaines offensives pourraient mettre à mal le fonctionnement de l’organisation que ce soit pour l’équipe informatique ou les clients.

L’entreprise ciblée doit déterminer ce qui est permis et ce qui interdit lors du piratage du système. Il convient qu’elle doit s’assurer de la plus grande fiabilité de son collaborateur, car il pourrait être amené à manipuler des fichiers sensibles.

L’hacker éthique doit respecter ce périmètre d’attaque à la lettre pour ne pas enfreindre la loi.

2) La reconnaissance

Une fois, les limites fixées. L’hacker éthique peut commencer ses missions de hacking. Cela commence par la reconnaissance ou « le footprinting » en anglais.

Durant cette phase, il trouvera le plus d’informations possibles sur le système cible. Notamment en enquêtant sur l’adresse IP ou le nom de domaine.

Il dressera le profil de l’organisation composé de multiples informations comme des données personnelles, le réseau ou encore l’hôte. Cette étape l’aide grandement pour identifier d’éventuelles vulnérabilités.

3) Scanning

Par la suite, le hacker poursuit sa recherche en analysant le réseau cible. C’est là que la phase de scanning débute.

Le scanning est un ensemble de procédures permettant d’identifier les hôtes, les ports et les services actifs. Ceci permet de découvrir le système d’exploitation et l’architecture du système cible.

Grâce au scanning, l’ethical hacker peut identifier les vulnérabilités du réseau.

4) Enumération

Puis vient la phase d’énumération, où l’hacker éthique va de nouveau récolter de nouvelles informations pour identifier les failles du système.

L’énumération est le processus d’extraction de plusieurs identifiants comme les noms d’utilisateurs, des noms de machines, des ressources réseau ou encore des services d’un système.

Pour mener à bien cette mission, le hacker crée une connexion active au système et effectue des requêtes pour obtenir les informations souhaitées.

5) Obtenir l’accès

Avec toutes ces données en main, l’ethical hacker peut enfin s’introduire dans le système en utilisant ce qu’il considérera comme la meilleure méthode.

Les méthodes d’intrusion sont multiples, on retrouve les logiciels malveillants, le cassage de mot de passe ou encore le social engineering.

Un hacker malveillant poursuivra cette étape en réalisant des actions répréhensibles comme le vol de données ou l’endommagement du système.

Un hacker non éthique ajoutera des malwares afin de garantir son accès, l’usage du cheval de Troie étant l’une des techniques les plus célèbres. Il n’oubliera pas de supprimer les logs pour effacer toute trace de son activité.

6) Les recommandations


Enfin, le hacker éthique réalisera un rapport de pentesting où il expliquera tout le procédé engagé. Il détaillera sa méthodologie et ses découvertes.

Dans ce rapport, il signalera toutes les vulnérabilités détectées classées par dangerosité. Il émettra plusieurs recommandations pour éliminer ces menaces.

Les compétences pour réussir ses missions

Pour obtenir un job en tant qu’ethical hacker, il est important de détenir une certification pour prouver ces compétences. Les certifications les plus célèbres sont OSCP et CEH™.

Si vous souhaitez vous former au hacking éthique de manière pratique en effectuant de réels tests d’intrusion, notre formation OSCP est faite pour vous.

En revanche, si vous préférez apprendre ce métier de manière plus scolaire mais également prouver vos compétences par la pratique, nous vous conseillons notre formation CEH™.

L’équipe Ambient IT

Ce métier demande un haut niveau de qualification. Concernant les soft skills, nous retrouvons :

  • Capacité à « penser out of the box » (une forte créativité pour dénicher les failles de sécurité)
  • Un esprit critique et analytique pour comprendre en profondeur le fonctionnement d’un système IT
  • Des compétences en gestion de projet pour animer des équipes de pentesteurs

Pour les hard skills :

  • Des compétences avancées en réseau
  • Des compétences avancées en programmation
  • La maîtrise de plusieurs outils spécialisés
  • De solides connaissances des principes de cybersécurité

Les compétences en programmation

De fortes compétences en administration système Linux et Windows sont requises. Il est également recommandé de connaitre une multitude de langages informatiques.

Le Bash, C, C++, SQL, JavaScript, Java, Python, PHP, Ruby et Perl font partie des langages recommandés pour pratiquer ce métier.

Les compétences réseau

L’hacker éthique doit maîtriser l’environnement réseau que ce soit par la bonne compréhension des protocoles (TCP/IP), des routeurs ou de l’ordinateur central.

La maîtrise de la configuration du firewall est également nécessaire.

Les outils

De nombreux outils doivent être maitrisés comme Acunetix pour le scanning, Nmap pour l’analyse du réseau ou John the ripper pour le craquage de mot de passe.

Pour en savoir plus sur les outils à utiliser, vous pouvez lire notre article sur les meilleurs outils de piratage éthique.

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Pour vos besoins d’expertise que vous ne trouvez nulle part ailleurs, n’hésitez pas à nous contacter.

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